2 May 2025
a group of people standing around in a room

“ZDFzoom” sur la prostitution après la pandémie

La prostitution était interdite dans de nombreux endroits pendant le lockdown, les maisons closes étaient fermées. De nombreuses prostituées sont entrées dans la clandestinité, ont travaillé dans la rue ou dans des appartements. Les propriétaires et les clients ont souvent profité de cette situation : Les uns demandaient des loyers usuraires, les autres exigeaient des rapports sexuels bon marché sans préservatif. L’interdiction de la prostitution sur la base de la montre ce qui se passerait si l’achat de sexe était interdit par la loi. Et cela pose à nouveau la question : est-ce une protection efficace contre le proxénétisme et la violence ? Où faut-il apporter des améliorations ? C’est la question que “ZDFzoom” abordera le mercredi 21 juillet 2021 à 22h45 sur ZDF dans “La fin du travail du sexe ? – La prostitution après la pandémie”. Le film de Rita Knobel-Ulrich sera disponible dans la médiathèque de ZDF à partir du mercredi 21 juillet 2021, 18h00.

La loi de 2017 sur la protection des prostituées vise à protéger les femmes contre la violence, la traite des êtres humains et le proxénétisme. Mais y parvient-on vraiment ? Pendant un an, “ZDFzoom” a suivi des prostituées : Les exploitants de maisons closes se sont plaints d’avoir respecté toutes les dispositions légales de la loi sur la protection des prostituées, d’avoir installé des boutons d’urgence, de n’avoir employé que des femmes déclarées – maintenant, leurs maisons closes sont vides et les femmes à la rue. Les services de l’ordre ainsi que les policiers font remarquer qu’il est beaucoup plus difficile d’approcher les femmes dans la rue et de leur proposer de l’aide.

Les opposants à la prostitution ont plutôt perçu la situation à l’époque de Corona comme le fait qu’il est possible de se passer de la prostitution et demandent une interdiction d’achat de sexe à l’avenir. Mais de nombreuses prostituées se défendent et insistent sur le fait qu’elles ne travaillent pas sous la contrainte. L’État n’a pas à s’immiscer dans la sexualité des adultes. De nombreuses femmes viennent d’Amérique du Sud ou d’Europe de l’Est et veulent souvent gagner de l’argent pour leur famille et pour un meilleur avenir pour leurs enfants grâce au travail du sexe.